Duplat Richard

DIPLÔMES :

  • Architecte diplômé par le Gouvernement en 1997 ;
  • diplômé du Centre des Hautes Études de Chaillot 1999.

TITRES ET FONCTIONS :

  • Architecte collaborateur de Benjamin Mouton, ACMH ;
  • nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 2005 dans le Haut-Rhin (68), la Haute-Saône (70) et le Territoire-de-Belfort (90) ;
  • en 2007 dans l’Allier (03) ;
  • en 2009 au Musée Rodin à Paris ;
  • en 2010 dans les Landes (40) et sur le Théâtre de l’Odéon à Paris ;
  • en 2012 sur la Cathédrale de Rouen (76) et l’ensemble épiscopal.
  • Depuis 2015, il est aussi chargé de la Somme (80) dont la Cathédrale d’Amiens.
  • En 2023, il est nommé dans la Manche avec le Mont Saint-Michel et la Cathédrale de Coutances. Cette même année, il est également nommé Inspecteur des Patrimoines en région Bretagne, en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Corse.
  • Il est également membre de l’ICOMOS, du Collège des Monuments Historiques et de la Société Française d’Archéologie.

ENSEIGNEMENT :

  • Missions en Syrie (de 2006 à 2009), puis en Bulgarie (de 2010 à 2015) ;
  • professeur associé à l’École de Chaillot entre 2015 et 2022 ; de nouveau enseignant en Bulgarie et autres pays des Balkans à partir de 2023.

PRINCIPAUX OUVRAGES :

  • Dans le Haut-Rhin (68), le Musée Unterlinden de Colmar avec Herzog & de Meuron, architectes ; la collégiale Saint-Thiébaut de Thann ;
  • en Haute-Saône (70), l’église Saint-Georges de Vesoul et la chapelle Notre-Dame du Haut-Ronchamp ;
  • dans le Territoire de Belfort (90), les remparts, la citadelle et le Lion ;
  • dans l’Allier (03), la cathédrale Notre-Dame de Moulins et le château de Chareil-Cintrat ;
  • en Gironde (33), le Château de Montesquieu à La Brède ;
  • dans les Landes (40), la salle capitulaire (trésor) de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste d’Aire-sur-l’Adour ;
  • à Paris (75) le Musée Rodin et le Théâtre de l’Odéon, puis Pathé Palace avec Renzo Piano, architecte ;
  • à Rouen (76), le choeur, la flèche de la cathédrale Notre-Dame, l’Aître Saint-Maclou et le Musée Beauvoisine ;
  • à Amiens (80), le centre universitaire dans la Citadelle, avec Renzo Piano, architecte, et le bas-côté Sud de la cathédrale Notre-Dame.

PUBLICATIONS :

  • « Le projet proposé par RPBW, composante Patrimoine », dans Amiens, La Citadelle, histoire d’un renouveau, Amiens Métropole, Préfecture de la Région Hauts-de-France, Amiens, 2017.
  • « Le Musée Unterlinden, La restauration de l’aile nord et des toitures de la chapelle d’Unterlinden », dans Monumental, Semestriel 2-2017, Éd. du Patrimoine, Paris, 2017.
  • « Philosophie générale de la restauration », dans L’Aître Saint-Maclou, ROuen, une renaissance, Éd. Octopus, Métropole ROuen Normandie, Oissel-sur-Seine, 2020.
    Sous la direct. de BOFFY (Nicolas), docteur en histoire de l’art, textes contributifs : Ronchamp, L’architecture au sommet – Le Corbusier, Jean Prouvé, Renzo Piano, Ed. La Porterie, 2024, ISBN : 9782959201004, 96 p.
    Avec BALMARY (Nicole), « Vernon, Semper Viret, Art, histoire et patrimoine d’hier et de de demain », Monuments et Sites de l’Eure, Trimestriel N°192, septembre 2024, 48 p.

Chancel Adrien Pierre Anthelme

École des Beaux-Arts, élève de Constant-Dufeux.

TITRES ET FONCTIONS

Rapporteur près le Comité des travaux diocésains, architecte diocésain d’Auch et de l’Élysée (1890), il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1897. Il est alors chargé des Landes, des Basses et Hautes-Pyrénées.

PRINCIPAUX OUVRAGES

L’église de Fleurance dans le Gers.

DISTINCTIONS

Second prix de Rome (1877), prix Rougevin (1879), prix Duc (1886).

Chapuis Antoine

DIPLÔMES :

Architecte diplômé d’État en 2010 ; DSA mention Architecture et Patrimoine (École de Chaillot) en 2014.

TITRES ET FONCTIONS :

  • Architecte collaborateur de Pierre BORTOLUSSI, ACMH ;
  • nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 2024, chargé de la Haute-Marne (52), du Haut-Rhin (68), de la Haute-Saône (70), du Territoire-de-Belfort (90) et des 9e, 16e, 17e, 18e, 19e et 20e arrondissements de Paris.

Chatillon François

DIPLÔMES

  • Diplômé de l’École d’architecture de Paris-Belleville en 1986
  • Diplômé de l’École de Chaillot en 2001

TITRES ET FONCTIONS :

François Chatillon fonde son agence en 1986 à Ferney-Voltaire, dans la région de Genève. Après une quinzaine d’années consacrées à la conception d’équipements variés – logements, lieux de culture, établissements d’enseignement -, il se spécialise dans le patrimoine et devient Architecte en chef des Monuments historiques en 2005. Il est membre de l’Académie d’Architecture depuis 2015 et chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres depuis 2024.

PRINCIPAUX OUVRAGES :

  • Restauration de la cathédrale Notre-Dame à Verdun (2004-2006 / 2015-2017 / 2020-2023)
  • Restauration de l’aile de la bibliothèque de l’ancien collège des Jésuites pour le campus Sciences Po Reims (2005-2007 / 2012)
  • Restauration de la chapelle Notre-Dame de Walcourt à Givet (2006-2007)
  • Restauration de la cathédrale Saint-Étienne à Châlons-en-Champagne (2009)
  • Restauration des halles centrales du Boulingrin à Reims, d’Émile Maigrot et Eugène Freyssinet (2010-2012)
  • Restauration de l’orangerie et de la chapelle du château de Voltaire à Ferney-Voltaire (2012-2013)
  • Restauration, aménagement et mise en accessibilité du fort de Douaumont, Meuse (2014-2016)
  • Mise en accessibilité de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (2015)
  • Restauration de l’amphithéâtre d’honneur de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (2016)
  • Restauration et aménagement d’un parcours pédagogique au château de Voltaire à Ferney-Voltaire (2012-2018)
  • Amélioration et mise en accessibilité de l’Arc de Triomphe (2015-2018)
  • Restauration des lanternons du château de Chambord (2021-2023)
  • Restauration et aménagement du bâtiment Perret accueillant l’ENSA Paris Malaquais aux Beaux-Arts de Paris (2021-2024)
  • Restauration et mise en valeur du Grand Palais (2017-2024)

ENSEIGNEMENT :

François Chatillon s’investit activement dans la formation des architectes du patrimoine en tant que responsable du champ « Théories et Doctrines » à l’École de Chaillot, à Paris. Il partage également son expérience à travers de nombreuses conférences, en France et à l’international, comme à l’Université libre de Bruxelles (ULB), à la Conference for Advanced Architecture de Venise, à l’Académie des Beaux-Arts, ou encore auprès de l’Ordre des architectes de Belgique.

Chauliat Eugène

École des Arts Décoratifs. élève de Genuys.

TITRES ET FONCTIONS

En 1904, il participe à l’illustration du Bulletin monumental. Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1920-1953) chargé de la Nièvre, de l’Allier et de la Loire ; puis, en 1937, de l’arrondissement de Versailles (à l’exception de la ville), de la Côte-d’Or, de Rambouillet (1943) et de la Haute-Marne (1945).

Chaussepied Charles

FORMATION et DIPLÔMES :

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1980. UPA 5 à Nanterre : licence ès lettres d’Histoire de l’Art et d’Archéologie à Paris 1-Sorbonne en 1980 ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d ‘Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1983 ; major du concours d’Architecte des Bâtiments de France en 1983.

Après ses études faites à Nantes, puis à l’École des arts décoratifs à Paris où il est élève d’Henri Rapine, Charles Chaussepied obtient une bourse qui lui permet de voyager en 1898-1899 dans plusieurs pays, notamment en Italie, Suisse, Flandre, où il remarque les beffrois surmontant les édifices publics.

Il vient ensuite s’établir à Quimper, où vit sa mère, dans une maison située 15 rue Salonique, qu’il construit en s’inspirant du XVIIe siècle, mais où il fait également référence au Moyen Âge, à travers, notamment, le portrait de l’architecte qui figure sur un angle de l’édifice.

TITRES ET FONCTIONS :

Il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1898 et devient architecte du Sud-Finistère en 1901 pour les arrondissements de Quimper, Quimperlé et Châteaulin, où il œuvre durant les trois premières décennies du XXe siècle.

PRINCIPAUX OUVRAGES :

Ses réalisations sont marquées du sceau de l’éclectisme et de la diversité, comme en témoignent les restaurations du château de Kerjean ou du clocher de l’église Saint-Herlé de Ploaré, la construction de la mairie de Châteaulin ou encore l’ancienne église Saint-Cœur-de-Marie de Concarneau, de style romano-byzantin, désormais disparue. Les villas qu’il construit s’inspirent du style régionaliste breton, mais il est aussi influencé par l’Art nouveau.

« Inspirons-nous de ceux qui nous ont précédés et qui ont si bien compris leur métier ; analysons cette Nature si riche, si variée, au milieu de laquelle nous vivons, sachons tirer parti de ce qu’elle offre à nos yeux et à nos mains ; souvenons-nous enfin que nos vieux maîtres ont su la comprendre et l’adapter à tous les styles français formant des écoles distinctes » écrit-il notamment dans un rapport rédigé en 1917.Il réalise

aussi des études de monuments historiques du patrimoine breton, par exemple de l’église de Perguet, du château de Kerjean, de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon, de la chapelle de Saint-Herbot ; c’est lui qui invente l’expression « École de Pont-Croix » pour qualifier ce style architecture particulier à un certain nombre d’églises cornouaillaises.

Il a effectué de nombreux relevés en Loire-Atlantique.

Le peintre Emmanuel Fougerat est l’auteur d’un portrait de Charles Chaussepied.

Chauvel Albert

 

Titres et Fonctions

Élève de l’École des Beaux-Arts, Albert Chauvel est lauréat du concours d’Architecte en Chef des Monuments historiques en 1925, grâce à sa thèse sur l’église des Fosses (Val-d’Oise).
La même année, il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques chargé de la Savoie, des Alpes. Il travaille également dans les Alpes-de-Haute-Provence puis il est chargé du Gard à partir de 1933.
Nommé dans la Seine-Maritime en 1937, il œuvre pendant près de trente ans aux restaurations des grands édifices religieux de Rouen : cathédrale Notre-Dame, évêché et église Saint-Maclou. Il sauve notamment la cathédrale de Rouen durant la guerre en dirigeant les mesures d’urgence puis les premiers travaux de restauration / rétablissement des parties endommagées par les bombardements.
Durant sa carrière, il est également chargé des monuments d’Arles, du Ier arrondissement de Paris (églises Saint-Eustache, Saint-Germain-l’Auxerrois et Saint-Leu-Saint-Gilles) et du couvent des Cordeliers dans le VIe arrondissement.
Dans les années 1950, il restaure, dans l’Hérault, la cathédrale de Béziers ainsi que les églises de Vic-la-Gardiole et de Clermont-l’Hérault. De 1941 à 1950, il remet à neuf, au titre des Bâtiments civils, le palais de Justice de Rouen (ancien parlement de Normandie).
Adjoint à l’Inspection Générale en 1945, il est nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques en 1948.
Il arrête sa fonction d’ACMH en 1965.

Principaux Ouvrages

  • Restauration des thermes romains d’Aix-les-Bains
  • Restauration des portes de l’église de Bayons
  • Restauration des couvertures de la cathédrale de Digne-les-Bains
  • Restauration de l’abbaye Saint-Gilles
  • Restauration du Pont du Gard
  • Restauration des remparts d’Aigues-Mortes
  • Restauration des jardins de la Fontaine et de l’amphithéâtre de Nîmes
  • Restauration de la chartreuse de Villeneuve-les-Avignon
  • Restauration de la cour d’appel de Rouen (1941-1950)
  • Restauration de la Cathédrale Notre-Dame de Rouen
  • Restauration du palais archiépiscopal de Rouen
  • Restauration de l’église Saint-Maclou de Rouen
  • Restauration de la cathédrale Saint-Nazaire de Béziers
  • Restauration de l’église Sainte-Léocadie de Vic-la-Gardiole
  • Restauration de la collégiale Saint-Paul de Clermont-l’Hérault

Distinctions

  • Chevalier de la Légion d’honneur

Chouinard Hervé

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1969 ; diplômé d’Études Juridiques générales en 1969 ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1971 ; diplômé de l’Institut d’Études Juridiques pour la Construction et !’Habitation en 1974.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte des Bâtiments de France à Tours (1976-1982) et chef du Service départemental de !’Architecture de l’lndre-et-Loire (1981) ; nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1982, il est chargé de la Vendée de 1982 à 1986 et de la Loire-Atlantique depuis 1982.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans la Loire-Atlantique (44), remparts de Guérande ; châteaux de Clisson, de Châteaubriant et de La Gibraye à St-Sébastien-sur-Loire ; la Garenne-Lemot à Gétigné ; villa Lemot et maison du jardinier ; immeubles du XVIIIe siècle de l’île Feydeau et chapelle de l’Oratoire à Nantes ; tour d’Oudon.

Clerget Jean-Jacques

École des Beaux-Arts, élève de Baltard père.

TITRES ET FONCTIONS

Il est lauréat du Grand prix de Rome en 1836. Inspecteur des Bâtiments civils ; architecte du palais de St-Cloud ; il est attaché à la Commission des Monuments historiques pour laquelle il réalise la restauration de l’arc romain de Saintes et de celui de Langres. Il est l’auteur de la mairie de Vincennes.

Clouet Thomas

DIPLÔMES :

  • Architecte diplômé de l’École nationale supérieure des arts et industries de Strasbourg (ENSAIS) en 2005 ;
  • diplômé de l’École de Chaillot (DSA Architecture et Patrimoine) en 2008.

TITRES ET FONCTIONS :

  • Architecte collaborateur de Jacques Moulin, ACMH, (2005-2009).
  • Collaborateur (2010) puis associé (2024) de l’agence 2BDM, ACMH.
  • Nommé Architecte en chef des Monuments historiques en 2024 dans les Ardennes (08), la Moselle (57) et à Paris dans les 10e, 11e et 12e arrondissements. Membre de la Société française d’archéologie.
  • Membre de la Société française d’archéologie.

PRINCIPAUX OUVRAGES :

En tant que collaborateur de Jacques Moulin, ACMH :

  • études du boudoir turc et du théâtre Napoléon-III du château de Fontainebleau (77) ;
  • étude du château de Jossigny (77) ;
  • étude du chevet de l’église Saint-Ayoul de Provins (77) ;
  • restauration de la façade occidentale (compris portails sculptés),restauration de la rose sud du transept,restauration des vitraux du déambulatoire et remontage de la flèche de la basilique de Saint-Denis (93).

En tant que collaborateur de Frédéric Didier, ACMH :

  • restauration extérieure de la chapelle royale du château de Versailles (78).

PUBLICATIONS :

  • « Fontainebleau de 1541 à 1547. Pour une relecture des comptes des Bâtiments du roi », Bulletin monumental, t. 170, 2012, p. 195-234 [en ligne sur Persée].
  • « Rozay-en-Brie, église Notre-Dame » et « Vaudoy-en-Brie, église Saint-Médard », dans Congrès archéologique de France. Monuments de Seine-et-Marne, 2015, p. 369-376 et 411-419.
  • « À propos de la restauration de la grande rose de la cathédrale de Reims », Bulletin monumental, t. 176, 2018, p. 241-244 [en ligne sur Persée].
  • « Saint-Pierre de Montmartre. Remarques sur le déroulement des travaux et l’architecture de la nef », Bulletin monumental, t. 177, 2019, p. 3-13 [en ligne sur Persée].
  • Avec Fr. Didier, « La chapelle royale du château de Versailles : un chef-d’œuvre de pierre de taille », Monumental, 2019, semestriel 1, p. 46-49.
  • Avec Fr. Didier, « La restauration des menuiseries métalliques et des verrières de la chapelle royale de Versailles », Monumental, 2020, semestriel 1, p. 72-73.
  • « Saint-Denis : la verrière de Saint Louis reconstituée », Bulletin monumental, t. 178, 2020, p. 387-418.
  • Avec Fr. Didier et E. Sarmeo, « Un chantier hors norme pour un édifice exceptionnel. La restauration de la chapelle royale de Versailles », dans A. Maral, La chapelle royale de Versailles, 2021, p. 11-24.