Marie-Pierre BRIZOT

Née le 08 octobre 1962, à Grenoble (38)

Fondatrice du Bureau d’études Brizot-Masse Ingénierie, Marie-Pierre Brizot bénéficie d’un parcours très particulier qui fait d’elle un partenaire privilégié des architectes qui œuvrent sur les édifices du patrimoine historique, en France et à l’étranger.

Après son diplôme d’architecte, elle découvre auprès de Michel Jantzen, Architecte en Chef des Monuments Historiques, les difficultés techniques et leurs enjeux, avec les études préalables sur la restauration du pont Alexandre III, les fontaines et sculptures de la place de la Concorde. Elle plonge ensuite dans le monde de l’entreprise et dirige une entreprise de maçonnerie et taille de pierre, encadrant une équipe de tailleurs de pierre.)

Marie-Pierre Brizot maîtrise alors les différentes techniques de renforcement des structures et l’utilisation des matériaux innovants. Son credo est de toujours proposer des solutions minimalistes, grâce à une analyse très fine et très pointue alliant le contexte historique, les matériaux, l’environnement et les usages. En 2007, elle fonde Brizot Masse Ingénierie et commencent alors les expertises les plus pointues comme consultante ou BET sur des projets extrêmement variés, comme par exemple le Théâtre Mariinsky à Saint-Pétersbourg, les schémas directeurs des châteaux de Fontainebleau et de Compiègne, la restauration de la charpente de la chapelle royale de Versailles, !’Opéra-théâtre d’Avignon ou la restauration des beffrois de Notre-Dame de Paris pour le jubilé de 2013, le théâtre antique d’Orange, Notre- Dame de Royan, Les halles du Boulingrin de Reims, etc.

Tout au long de sa carrière, jusqu’à la session de BMI en 2021, elle a réalisé plus de 5 000 missions dédiées à la restauration et la conservation du Patrimoine. Elle travailla avec enthousiasme aussi bien sur des constructions antiques que sur des ouvrages du XXème siècle, couvrant ainsi l’ensemble des sujets constructifs patrimoniaux.

Marie-Pierre BRIZOT reçoit la Médaille des Conseils d’Architectes de l’Académie d’Architecture en 2019.

Marie-Pierre BRIZOT est nommée membre du jury du concours sur épreuves pour l’accès au corps des architectes en chef des monuments historiques, organisé par le Ministère de la Culture au titre de l’année 2023.

Discours de Marie-Suzanne de PONTHAUD

Discours de Marie-Pierre Brizot

Jean-Michel – LENIAUD

Né le 18 août 1951 à Toulon.
Officier de la Légion d’honneur.
Chevalier des Arts et Lettres.

Historien de l’art, spécialiste de l’architecture et de l’art des XIXe et XXe siècles, il est directeur de l’École nationale des chartes de 2011 à 2016.

Inspecteur des monuments historiques de 1977 à 1990, il est successivement conservateur régional des monuments historiques pour la région Rhône-Alpes (1979-1983), chef de la division des affaires générales et de la protection des monuments historiques (1983-1986) puis chef de la division du patrimoine mobilier (1986-1990) au ministère de la Culture où il s’occupe, entre autres, de la déconcentration des monuments historiques au niveau régional.

Il se consacre entièrement à la recherche et à l’enseignement depuis 1990, année où il est nommé directeur d’études à l’École pratique des hautes études dans la section des sciences historiques et philologiques. Il enseigne également l’histoire de l’art de l’époque contemporaine à l’École nationale des chartes comme chargé de cours (1991-1996) puis comme professeur (depuis 1996) ; et à l’École du Louvre depuis 2000, où il avait fondé en 1991 la classe préparatoire au concours de conservateur du patrimoine.

Ses recherches portent essentiellement sur l’architecture des XIXe et XXe siècles, sur les institutions artistiques et sur l’histoire religieuse en rapport avec les arts. Il mène également une réflexion sur la notion de patrimoine dans notre société. Il produit un œuvre considérable. Il dirige en outre la publication des procès-verbaux de l’Académie des Beaux- arts (après 1811). En 2016, dix volumes sont parus aux éditions de l’École des chartes. Il est également rédacteur en chef des Livraisons d’histoire de l’architecture, revue semestrielle.

Il a été membre de la commission nationale des monuments historiques jusqu’en octobre 2011. Il a été membre de la commission régionale du patrimoine et des sites d’Île-de- France jusqu’en 2012 et de celle de Poitou-Charentes jusqu’en 2016. En mai 2011, il est nommé président du conseil scientifique de l’Institut national du patrimoine et renouvelé en 2017.

Philippe – PRESCHEZ

Philippe PRESCHEZ est Licencié ès lettres, Docteur en droit, Lauréat de la Faculté de droit à Caen, Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et ancien élève de l’Ecole nationale d’administration (promotion « Montesquieu »).

Source : http://www.lesbiographies.com/Biographie/PRESCHEZ-Philippe,103332

Christian – PRÉVOST-MARCILHACY

Bruno – de SAINT-VICTOR

Francis – SALET

Né à Paris le 12 février 1909.
Mort à Paris le 5 septembre 2000.
Membre de l’Institut, élu au titre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1977.
Prix national du Patrimoine, 1988.
Commandeur de la Légion d’honneur (Chevalier en 1956, officier en 1972, commandeur en 1994.
Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres (Commandeur en 1975.

Francis Salet est un historien et conservateur de musées, membre de l’Institut. Historien spécialisé en histoire de l’art, notamment médiévale, il devient conservateur et directeur de musées, président de la Société française d’archéologie et de la Société nationale des antiquaires de France, directeur de publications, inspecteur général des musées français. Il est membre de l’Institut au titre de l’Académie des inscriptions et belles- lettres.

Il est nommé au musée du Louvre, et intègre en 1937 le département des sculptures, qu’il quitte en 1945 pour le département des objets d’art. Il devient en 1948 conservateur au musée des Thermes et de l’hôtel de Cluny, devenu Musée national du Moyen Âge, qu’il dirige de 1967 à 1979, comme conservateur en chef. Il crée aussi le Musée national de la Renaissance, à Écouen.

Il fait partie de la commission nationale établissant l’inventaire des monuments et des richesses artistiques français. En janvier 1975, il est nommé vice-président de cette commission nationale.

Il préside la Société nationale des antiquaires de France ; il est aussi le président de la Société française d’archéologie, et inspecteur général des musées français de 1972 à 1979. Il dirige le Bulletin monumental, la collection Congrès archéologique de France, et la Bibliothèque de la Société française d’Archéologie.

Francis Salet est notamment l’auteur de La Madeleine de Vézelay, de Histoire et héraldique : la succession de Bourgogne de 1361, de L’Art gothique. Il enseigne comme professeur à l’École du Louvre, et à l’École spéciale d’architecture.

Pendant toute sa carrière, Francis Salet est constamment partisan d’étudier les monuments et les objets d’art en liaison étroite avec les sources documentaires et les textes disponibles. Il s’est basé aussi sur sa connaissance de l’héraldique et de la symbolique anciennes pour dater des œuvres d’art médiévales, et rectifier des attributions et des datations.

Il contribue à donner une solide valeur scientifique aux publications et collections qu’il dirige. Il étudie tous les aspects de l’art médiéval, notamment la sculpture, la peinture, les émaux, les tapisseries, l’héraldique. Il n’hésite pas à remettre en cause les travaux de ses prédécesseurs, parfois de façon décapante. Il publie à la fois des ouvrages très spécialisés et des œuvres de synthèse.

Ses études et son action contribuent largement à la mise en valeur et à la préservation du patrimoine médiéval national, aussi bien artistique que monumental.

Francis Salet est élu en 1977 au sein de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, de l’Institut, comme membre permanent5. Philippe Contamine y siège à ses côtés, et apporte sur lui un éclairage personnel, ayant « eu personnellement l’occasion de profiter de son érudition », il a « pu apprécier, sous ses dehors un peu froids, sa vigilance critique, sa lucidité, son discret humour ».

Francis Salet prend sa retraite en 1979, mais continue plusieurs de ses activités. Il fait partie du collège des administrateurs à Chantilly, de 1981 à 19993. Il reçoit en 1988 le prix national du Patrimoine.

Il est mort à Paris en 2000. Ses archives sont déposées à l’Institut national d’histoire de l’art.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Salet

Christian – SAPIN

Né en 1949.
Archéologue et historien de l’art. Directeur de recherche au CNRS

Christian SAPIN est archéologue et historien de l’art. Directeur de recherche au CNRS, il est également directeur du Centre d’études médiévales d’Auxerre, et chargé de cours aux universités de Bourgogne et de Liège (Belgique). Il est responsable de nombreux chantiers d’études archéologiques, en particulier sur le groupe épiscopal d’Autun, l’ancienne église Saint-Clément de Mâcon, l’ancienne abbaye Saint-Germain d’Auxerre, Notre-Dame-Sous-Terre du Mont-Saint-Michel, la crypte de Saint-Quentin et l’ancienne abbaye Saint-Gérard en Belgique. Ses dernières publications portent sur la Bourgogne monumentale, dernièrement La Cathédrale Saint-Étienne d’Auxerre, ou sur l’architecture et le décor des édifices religieux au haut Moyen Âge avec des thèmes spécifiques comme l’architecture des rotondes, les avant-nefs et espaces d’accueil dans l’église, les cryptes, les stucs et décors du IVe au XIe siècle, ou l’archéologie du vitrail.

Source : http://www.lagracedunecathedrale.com/index.php?option=com_content&view=article&id=312:christian- sapin&catid=40:s&Itemid=51

Jean – TARALON

Né en 1909 ; décédé en 1996.

Décédé le 17 septembre à Paris, Jean Taralon est né le 25 avril 1909 à Pervenchères (Orne). Il a commencé sa carrière administrative comme ingénieur des Travaux publics de l’État. Licencié ès Lettres et en droit, diplômé́ des sciences politiques, il est entré en 1946 dans le Corps de l’Inspection des Monuments Historiques. Il a été́ conservateur des collections du château de Champs, conservateur du Musée des Plans-reliefs et directeur du Centre de Recherches sur les Monuments Historiques. Nommé Inspecteur général en 1968, il a créé́ le Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques à Champs-sur-Marne, qu’il a dirigé jusqu’en 1982. Il a eu la responsabilité de nombreuses campagnes de restauration de peintures murales, et on lui doit l’initiative du sauvetage des grands ensembles de vitraux des cathédrales de France. Il a longtemps représenté́ la France à l’I. C. C. R. O. M., dont le siège est à Rome. Spécialiste du vitrail ancien, il a été́ pendant de nombreuses années, co- directeur, avec Louis Grodecki de la section française du Corpus Vitrearum Medii Aevi. Il a participé à l’exposition « Les vitraux de France » aux Arts décoratifs, en 1953. Son nom reste également attaché à la présentation du Trésor de Conques, et à l’exposition « Trésors des Eglises de France », qui eut lieu en 1965, au Musée des Arts décoratifs.

Il a publié des études sur l’architecture, la peinture murale, la sculpture et l’orfèvrerie.

Source : In Memoriam, Jean Taralon (1909-1996). In: Bulletin Monumental, tome 155, n°1, année 1997. pp. 7-9; http://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1997_num_155_1_871

Françoise – CHOAY

CHOAY Françoise

Née le 29 mars 1925 à Paris ; décédée le 08 janvier 2025.

Françoise Choay suit des études de philosophie avant d’être critique d’art. Dans les années 1950, elle collabore à L’Observateur, à L’OEil et à Art de France. En 1960, elle s’occupe de l’antenne parisienne d’Art international. Elle écrit plusieurs ouvrages sur l’histoire de l’architecture et l’urbanisme, dont une critique de l’oeuvre de Le Corbusier, puis une anthologie critique sur l’urbanisme : L’Urbanisme, utopies et réalités. Une anthologie, parue au Seuil en 1965. Ce livre donne une assise théorique à la contestation de l’urbanisme moderne alors mis en oeuvre dans la France gaullienne.

Dans les années 1970, elle est sollicitée par Pierre Merlin, fondateur de la section urbanisme de l’Université de Vincennes, pour y enseigner. Après la soutenance de sa thèse d’État consacrée à Leon Battista Alberti et aux utopies spatiales (notamment Thomas More), en 1978, elle y devient professeur et y enseigne jusqu’aux années 1990. Dans ce travail, édité en 1980 sous le titre La Règle et le Modèle. Sur la théorie de l’architecture et de l’urbanisme, elle approfondit son analyse des sources utopiques de l’urbanisme, mené dans son précédent ouvrage. Elle oppose à cette tradition le mode générique de faire la ville prôné par Alberti, basé sur la prise en compte du désir, à partir de règles génératives et non pas de la reproduction stérile et aliénante d’un modèle. L’urbanisme d’Haussmann constitue pour elle une illustration réussie de cet urbanisme génératif, basé sur des règles (de gabarit, de taille de rue, de distribution des espaces verts). Elle participe au tome 4 de l’Histoire de la France urbaine, de Georges Duby, paru en 1985. Elle participe plus tard à l’édition et aux commentaires de textes d’Haussmann et d’Alberti. Ultérieurement, elle pousse ses élèves vers d’autres grands textes fondateurs de l’urbanisme, tels que ceux de Ildelfons Cerdà ou Melvin Webber.

En 1994, son article « Le règne de l’urbain et la mort de la ville » est publié dans le catalogue de l’exposition « ville, art et architecture en Europe, 1870–1993 » pour le musée Pompidou et fait date. Elle y critique un aménagement urbain inféodé aux réseaux techniques et à leurs concepteurs, qui entraîne une perte de l’échelle humaine dans l’urbanisme. Dans le même temps, ses travaux se consacrent à la notion de patrimoine. Dans son ouvrage L’Allégorie du patrimoine, elle identifie les textes et les figures fondatrices des pratiques de conservation tant muséale qu’archéologique et urbaine. Elle fait publier en français le livre d’Aloïs Riegl. Cet ensemble de travaux prolonge sa critique de l’urbanisme et cherche à identifier les voies d’un aménagement de l’espace respectueux de l’humain. Son livre Pour une anthropologie de l’espace en 2007, qui regroupe des textes épars, en constitue

un nouveau jalon en soulignant la cohérence de son parcours intellectuel.
Elle a dirigé aux éditions du Seuil la collection « Espacements », dans laquelle

paraissent plusieurs traductions de textes fondateurs de l’urbanisme.
Elle est élue Membre de l’Académie des arts de Berlin en 1999.
Françoise Choay a reçu le prix du livre d’architecture 2007 pour son ouvrage Pour

une anthropologie de l’espace. « L’auteur livre une anthologie d’articles novateurs et fondamentaux sur les figures multiples de la spatialisation et de son histoire (architecture, urbanisme, aménagement, protection du patrimoine) », a estimé le jury présidé par Gérard Grandval, architecte et membre de l’Académie d’architecture. Ce prix lui a été remis le 19 décembre 2007 par Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Françoise_Choay

Anne – BOSSOUTROT-REBIÈRE

Née le 06 août 1957.

Anne Bossoutrot-Rebière est architecte du Patrimoine, et exerce au sein de l’agence Bossoutrot & Rebière, située à Muret près de Toulouse, établie avec Jean-Louis Rebière, Architecte en Chef des Monuments Historiques.

Après des études d’architecture à l’École des Beaux-Arts à Paris, Anne Bossoutrot- Rebière s’oriente vers le Patrimoine. Ainsi travaille-t-elle, sitôt son diplôme d’architecte obtenu, dans l’agence de Jean-Louis Taupin, Architecte en Chef des Monuments Historiques, en même temps qu’elle participe à des chantiers de fouilles archéologiques en tant qu’architecte. Elle étudie ensuite deux années durant la restauration des monuments en Italie (à Florence tout d’abord, auprès du Collège des Ingénieurs de la Toscane à Florence, puis à Rome, au sein de l’ICCROM).

Elle intègre l’École de Chaillot dès son retour à Paris, en même temps qu’elle participe, en tant qu’architecte, aux fouilles archéologiques du Louvre, avant que la Pyramide ne soit élevée.

Après avoir travaillé auprès de nombreux Architectes en Chef des Monuments Historiques (en particulier, Yves Boiret, Michel Jantzen et Jean-Michel Musso), elle tente le concours d’architecte en Chef des Monuments Historiques aux côtés de Jean-Louis Rebière. Pourtant retenue aux épreuves écrites, c’est Jean-Louis Rebière qui sera nommé en 1997 Architecte en Chef des Monuments Historiques. Anne Bossoutrot-Rebière s’attache dès lors à gérer les activités de l’agence.

Il est à noter son investissement auprès de la Compagnie des Architectes en Chef des Monuments Historiques. Ainsi a-t-elle soutenu pendant plus de dix ans Jean-Louis Rebière, trésorier de la Compagnie en assurant la comptabilité de cette dernière.