Dans un massif de 15 000 hectares, se sont quinze à vingt chênes qui seront abattus. Ils ont été choisis pour leur qualité exceptionnelle. Ces arbres répondent effectivement aux exigences pour la reconstruction de la flèche de Notre-Dame. A noter que ces exigences sont répertoriées dans un cahier des charges très précis. La flèche doit par exemple être reconstruite telle qu’elle était autrefois. De ce fait, les matériaux ainsi que le bois seront les mêmes. C’est également le cas pour les assemblages. D’après Rémi Fromont, architecte en chef des monuments historiques, « on se rend compte à l’étude de la flèche qu’elle est tellement bien conçue, qu’aujourd’hui, on ne peut pas vraiment apporter d’amélioration à ce que Viollet-le-Duc avait conçu lui-même ». C’est donc un réel défi pour les architectes étant donné que le travail est vraiment colossal. A noter qu’à ce jour, la flèche est encore considérée comme l’un des grands chefs d’œuvre de la charpente française.
